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Projets climatiques 

Série de conférences sur la sécheresse et les conditions extrêmes

Ronald Stewart

Université du Manitoba

(16 000 $ sur un an)

La société doit se donner tous les moyens possibles de réduire les répercussions des phénomènes météorologiques extrêmes tels que la sécheresse, les inondations, les tempêtes de verglas, les tornades et les vagues de chaleur. Au cours de la série de conférences publiques organisées dans le cadre de ce projet, on répondra notamment à ces questions : Comment naissent les phénomènes météorologiques extrêmes? Leurs manifestations permettent-elles de dégager des tendances? Que nous réserve l’avenir?

Intégration des effets des conditions météorologiques et des changements climatiques dans le calcul de la productivité primaire nette du modèle du bilan de carbone du Service canadien des forêts

Robert Grant

Université de l’Alberta

(62 500 $ sur un an)

Le Service canadien des forêts emploie un modèle pour déterminer la quantité de carbone qu’une forêt absorbe ou rejette dans l’atmosphère. Appelé CBM-CFS3, ce modèle simule la croissance d’une forêt en extrapolant à partir d’observations de la croissance recueillies pendant des décennies. Bien qu’il donne de bons résultats pour ce qui est de la croissance historique moyenne, il ne permet pas de connaître les effets du climat et des perturbations sur la croissance future. Or, il est impossible de déterminer les rôles que joueront les forêts dans le bilan de carbone canadien au XXIe siècle sans comprendre l’incidence des changements de température, de précipitations et de concentrations atmosphériques de CO2 sur la croissance. Les chercheurs de ce projet ont pour but d’adapter le modèle de manière à obtenir des prédictions ainsi que d’améliorer notre capacité de prévoir les effets des changements climatiques sur le bilan de carbone des forêts canadiennes au XXIsiècle.

Incidence sur la santé humaine des modifications du rayonnement UV causées par le climat

Theodore Shepherd

Université de Toronto

(76 600 $ sur un an)

Principal artisan de la production de vitamine D dans le corps, le rayonnement ultraviolet (UV) du soleil est essentiel à la santé humaine. Selon Statistique Canada, les deux tiers de la population n’atteignent pas le taux idéal de vitamine D, et un Canadien sur 10, soit plus de trois millions de personnes, présente une quantité assez faible pour que selon les médecins, leur santé soit en péril. Une étude récente sur la modélisation climatique prévoit une diminution de 10 p. 100 ou plus du rayonnement UV dans hautes latitudes septentrionales à la fin du XXIe siècle à cause des changements climatiques. Ce projet vise la production d’un guide pour l’évaluation des effets de la diminution d’UV. Les chercheurs se basent sur les données de modèles de simulation du rayonnement UV de surface appliqués à différentes régions, saisons et heures du jour. Le guide orientera les politiques de santé concernant les habitants des régions touchées.

Sécurité de l’approvisionnement en eau dans l’Ouest : risques suscités par les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes

John Pomeroy

Université de la Saskatchewan

(80 000 $ sur un an)

Au Canada, l’approvisionnement en eau est menacé par les conditions météorologiques extrêmes, la variabilité climatique et les effets à long terme des changements climatiques. S’appuyant sur les récentes avancées des sciences hydrologiques et atmosphériques ainsi que sur l’évolution de la société et de l’économie, les chercheurs de ce projet étudient les régions de l’Ouest du Canada où les ressources en eau pourraient créer des conflits. Ils analysent notamment les résultats des dernières recherches subventionnées par la FCSCA sur l’eau dans les régions froides, la sécheresse et les glaciers pour mieux comprendre les dangers qui menacent les ressources en eau et pour empêcher que les provinces de l’Ouest et leur économie soient dépassées en cas de rareté ou de variabilité. L’information ainsi recueillie sera présentée sous forme d’un livre grand public destiné à connaître une large diffusion.

Vers une meilleure connaissance de ce qui se fait actuellement en matière d’adaptation aux changements climatiques dans le secteur canadien de la santé publique, de ce qui devrait être fait et de ce qu’il reste à faire

James Ford

Université McGill

(70 000 $ sur un an)

La force de notre économie et la santé de notre population reposent sur la mise en œuvre rapide de plans d’adaptation aux changements climatiques. Les partenaires fédéraux qui ont été réunis pour mener à bien ce projet détermineront les risques pour la santé imposés par le climat ainsi que les mesures qui sont actuellement prises aux quatre coins du pays. Leurs travaux orienteront directement les initiatives visant à définir ou à améliorer des stratégies d’adaptation.

Prévisions océaniques saisonnières pour la gestion des écosystèmes et des pêches

Youyu Lu

Université Dalhousie

(78 000 $ sur un an)

Bien que des prévisions océaniques exactes soient indispensables au travail du ministère des Pêches et des Océans (MPO), il n’existe actuellement aucune méthode établie qui permette d’intégrer les prévisions océaniques dans les modèles d’évaluation et de gestion des pêches. Ce projet a pour but une réduction sensible du fossé entre les prévisions météorologiques océaniques établies par Environnement Canada (EC) et les modèles d’évaluation et de gestion des pêches employés par le MPO. En créant un lien direct entre les prévisions océaniques et les décisions encadrant les activités de pêche, le MPO et EC réaliseront leurs objectifs prioritaires de saine gestion des océans et des écosystèmes et favoriseront le développement économique du Canada.

Synthèse des connaissances : transformation des données de télédétection des aérosols en données utilisables par les intervenants en soins de santé

Norman O’Neill

Université de Sherbrooke

(65 000 $ sur un an)

Les responsables de la santé publique ont besoin d’indicateurs de pollution nocive qui les aideront à prévenir et à protéger la population. La recherche sur la télédétection des aérosols, qui a pour objet de mesurer et de modéliser les paramètres des aérosols, nous renseignera sur la formation de la pollution et ses déplacements. Un meilleur partage des informations et une interprétation combinée par le secteur de la santé et celui de la recherche améliorera la pertinence des données scientifiques. Les chercheurs créent un lien entre ces deux secteurs afin de guider les politiques et les pratiques en matière de soins de santé et, à terme, de mieux protéger les Canadiens.

Rapprochement de quatre domaines de recherche indépendants : incidence des changements climatiques sur les espèces envahissantes, la biodiversité et la société

Dawn Bazely

Université York

(80 000 $ sur un an)

Les espèces envahissantes représentent la deuxième cause la plus courante de perte de la biodiversité, et les conséquences qu’elles entraînent devraient augmenter avec le réchauffement de la planète. Le climat et les espèces envahissantes sont généralement considérés comme deux questions isolées dans les politiques, les stratégies et les lois actuelles. Ce projet vise à cerner les espèces envahissantes qui risquent le plus de se développer à la faveur des changements climatiques. En plus, les chercheurs évalueront les répercussions sur les espèces envahissantes de l’adoption de combustibles de remplacement dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, ainsi que la façon dont les mesures proposées pour aider les espèces rares ou en péril, comme leur déplacement, risquent d’intensifier les invasions.

Communication des résultats de la recherche sur les changements climatiques : élaboration et utilisation d’outils pour la gestion, l’obtention, l’intégration et la compréhension des données

Gail Chmura

Université McGill

(78 976 $ sur un an)

Les décideurs doivent avoir accès à des informations compréhensibles sur le climat. La passerelle d’intégration et d’accès des données renferme une mine de renseignements sur l’environnement, mais son utilisation s’avère difficile. Cette recherche améliorera la convivialité de la passerelle, la rendant accessible à un plus grand nombre d’usagers. Les chercheurs composent un texte descriptif en parallèle qui expliquera les données et les sorties des modèles. Ils créent également des outils de visualisation qui permettront de créer des représentations cartographiques et d’analyser des données en ligne. Toutes ces mesures aideront les climatologues et les autres scientifiques, ainsi que les profanes tels que les décideurs et les membres des groupes environnementaux non gouvernementaux, à consulter et à comprendre les informations présentées dans la passerelle.

Incidence des changements climatiques prévus sur les vents de surface en Colombie-Britannique

Adam Monahan

Université de Victoria

(40 000 $ sur un an)

On sait que la vitesse des vents de surface a une incidence sur le degré d’érosion des côtes et contribue à la formation des ondes de tempête et aux dommages subis par les infrastructures. Les chercheurs de ce projet utiliseront les résultats d’un modèle climatique régional de pointe pour analyser les propriétés des vents de surface en Colombie-Britannique. Une meilleure compréhension de la relation entre les caractéristiques observées du vent et sa modélisation leur permettra d’améliorer celle-ci et de contribuer à une meilleure planification des infrastructures en Colombie-Britannique.

Ressource éducative intégrée sur les changements climatiques pour les élèves de sixième année
 

Andrew Weaver

Université de Victoria

(28 000 $ sur un an)

Bien que le réchauffement de la planète constitue l’enjeu environnemental le plus important de notre époque, il en est rarement question dans les écoles canadiennes. Ce projet a pour objectif la création d’une ressource éducative intégrée qui sera fondée sur les résultats prescrits des programmes de mathématiques, de sciences humaines et de langues de la sixième année en Colombie-Britannique. La ressource éducative comprendra des plans de leçon rédigés à l’intention des enseignants de sciences générales et de sciences humaines et contribuera à l’augmentation des connaissances par l’étude de thèmes pertinents dans leur application commune à différents sujets.

Projecteur sphérique canadien pour la présentation de données sur l’environnement

James Drummond

Université Dalhousie

(80 000 $ sur un an)

Cette initiative fascinante permettra de présenter à un vaste public des informations sur l’environnement planétaire. La pièce maîtresse de ce projet est un globe lumineux de deux mètres sur lequel se succèdent des images aux couleurs vives illustrant des phénomènes climatiques ou météorologiques, tels que la température, la pluie, la pollution, etc. Ce globe suspendu dans les airs constitue un outil pédagogique visuel aussi captivant qu’efficace. Les chercheurs élaborent actuellement des programmes visant à offrir cette expérience à divers groupes, tels les élèves, les étudiants, les décideurs, les scientifiques ou le grand public.

Surveillance des sécheresses : de la recherche à la pratique

Ronald Stewart

Université du Manitoba

(35 000 $ sur un an)

 

Au cours d’un atelier sur la surveillance des sécheresses, des spécialistes de renommée nationale et internationale examineront les diverses possibilités de combiner nouvelles recherches et nouvelles technologies pour assurer une surveillance opérationnelle plus efficace. Cette subvention servira à faire venir des spécialistes des quatre coins du monde et contribuera à payer les locaux et le personnel nécessaires à la rencontre. L’atelier permettra de dresser un tableau des travaux issus de l’Initiative de recherche sur la sécheresse (IRS) et de veiller à ce que la somme de données et d’informations produite par celle-ci ait une incidence à long terme sur les activités nationales et internationales de surveillance de la sécheresse.

L’énergie éolienne au Canada : notions de base, ressources et possibilités

Peter Taylor

Université York

(40 000 $ sur un an)

En raison de la hausse des émissions de gaz à effet de serre attribuables aux centrales à combustible fossile et de l’inquiétude suscitée par les dangers et les coûts de l’énergie nucléaire, nombre de pays trouvent de plus en plus séduisante l’idée d’utiliser le vent pour remplacer d’autres sources d’énergie. Ce projet a pour but la réalisation d’une vidéo sur les notions de base relatives à l’énergie éolienne et à sa captation. Le public cible est constitué des élèves des écoles secondaires et des étudiants, l’objectif étant de mieux faire connaître l’énergie éolienne et d’en favoriser l’acceptation et l’utilisation.