Réseaux axés sur le climat
Les projets sont énumérés par ordre alphabétique
par chercheur principal
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Rétroactions nuages-aérosols et climat
Site Web (à venir)
Financement de la FCSCA : 2 100 000 $ sur 4 ans
Durée : juillet 2006 –
juin 2010
Chef du réseau : Phillip
Austin, Université de la Colombie-Britannique
Le comportement des nuages et des aérosols est l'une des principales
incertitudes entourant la prévision des changements climatiques; ou les modèles
climatiques actuels omettent les processus liés aux nuages, ou ils les
idéalisent. Ce réseau vise à conjuguer les compétences dispersées dans les
laboratoires universitaires et gouvernementaux canadiens pour perfectionner les
modèles climatiques actuels, en particulier le modèle canadien de circulation
générale. Il permettra aux scientifiques, en combinant modélisation,
observations et télédétection, de mieux comprendre les effets des aérosols et
des nuages sur le climat, ce qui devrait mener à des améliorations
substantielles des capacités de prévision des modèles climatiques.
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Réseau de modélisation des nuages et du climat (MNC)
www.eos.ubc.ca/research/moc2
Financement de la FCSCA : 555 000 $ sur 5 ans
Complété : avril 2007
Chef du réseau : Phillip
Austin, Université de la Colombie-Britannique
Ce réseau fait partie d'une importante initiative internationale visant à mieux
comprendre et prévoir la relation entre les nuages et le climat. Le travail
consistait à intégrer dans des modèles informatiques les observations faites par
aéronef, par satellite et au sol. On a ainsi produit de nouvelles
représentations des processus des nuages au sein du modèle canadien du climat du
globe.
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Variabilité climatique : causes et prévision (RÉVAC)
Financement de la FCSCA : 2 313 500 $ sur 5 ans (plus un financement du
CRSNG et du SMC)
Complété : mai 2007
Chef du réseau : Jacques
Derome, Université McGill
De nouveaux outils d'analyse ont été mis au point pour mieux faire la
distinction entre la variabilité naturelle et les causes anthropiques du
réchauffement planétaire. Le réseau a produit des outils de prévision
saisonnière de pointe pour les prévisions opérationnelles du Centre
météorologique canadien. Un nouveau modèle des océans a été créé pour préciser
la façon dont les océans et l'atmosphère s'influencent.
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Réseau canadien en modélisation et diagnostics du
climat régional
http://www.mrcc.uqam.ca/
Financement de la FCSCA : 2 996 143 $ sur 4 ans
Durée : juillet 2006 –
juin 2010
Chef du réseau :
Laxmi Sushama, Université du Québec à Montréal
Les changements climatiques ont clairement un caractère régional; il n'existe
pas de technique universellement applicable pour les prévoir. Le Réseau canadien
en modélisation et diagnostics du climat régional correspond à une nouvelle
génération de partenariat entre scientifiques universitaires et gouvernementaux.
En s'appuyant sur les efforts passés de modélisation régionale du climat, il
s'applique à mettre au point un nouveau modèle haute résolution pour évaluer les
conditions et la variabilité du climat régional. Il élabore également de
nouvelles techniques de diagnostic pour l'analyse des données climatiques. Ces
nouveaux outils seront des plus utiles aux travaux canadiens sur l’évaluation
des répercussions climatiques et l’élaboration de stratégies d'adaptation à
l'échelle régionale.
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Réseau canadien de modélisation climatique régionale
www.mrcc.uqam.ca/E_v/index_e.html
Financement de la FCSCA : 2 704 133 $ sur 5 ans
Complété : février 2007
Chef du réseau : René
Laprise, Université du Québec à Montréal
Cet ensemble de projets de recherche interdépendants sur la modélisation et
l'analyse du climat régional (MCR) a permis de mieux comprendre les processus
régionaux du système climatique. Ces travaux ont contribué à la validation du
modèle climatique régional entreprise par l'Organisation météorologique
mondiale.
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Étude canadienne de la surface océanique en basse
atmosphère (SOLAS canadien)
www.csolas.dal.ca/
Financement de la FCSCA : 4 435 413 $ sur 5 ans (plus un financement
équivalent du CRSNG et des contributions en nature appréciables du MPO)
Complété : mai 2007
Chef du réseau : Maurice
Levasseur, Université Laval et Université Dalhousie
L'Étude de la surface océanique en basse atmosphère (SOLAS) est une importante
initiative de recherche internationale sur les processus biogéochimiques marins
et atmosphériques. Le réseau a permis de réduire l'incertitude relative à la
prévision des changements de la biogéochimie des océans résultant des
changements climatiques planétaires.
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Programme canadien du carbone
http://www.fluxnet-canada.ca
Financement de la FCSCA : 4 579 599 $ sur 3 ans
Durée : avril 2007 – mars
2010
Chef du réseau : Hank
Margolis, Université Laval
Les forêts et les tourbières canadiennes jouent un rôle clé dans le cycle du
carbone atmosphérique. Il est essentiel de comprendre et de prévoir les flux de
cet élément afin d'établir un cadre scientifiquement rigoureux pour l'estimation
du bilan du carbone au Canada. Les données générées par ce programme aideront
les gouvernements et l'industrie à élaborer des politiques et des stratégies
économiquement et scientifiquement rationnelles de plusieurs façons : en
réduisant les incertitudes concernant la variabilité interannuelle; en
clarifiant la dynamique du carbone dans les forêts jeunes et d'âge
intermédiaire; aussi, en comblant les lacunes dans les connaissances sur les
cycles du dioxyde de carbone et du méthane dans les tourbières nordiques, en
établissant un cadre scientifique pour combiner divers modèles et des données de
différentes sources afin d'estimer les bilans du carbone du Canada et de
l'Amérique du Nord et en contribuant à la mise au point d'une stratégie pour
faciliter la prise en compte de la variabilité interannuelle du climat dans le
système de comptabilisation du carbone forestier canadien.
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Fluxnet-Canada
www.fluxnet-canada.ca
Financement de la FCSCA : 6 036 915 $ sur 5 ans (plus un financement du
CRSNG provenant de BIOCAP Canada)
Complété : janvier 2008
Chef du réseau : Hank
Margolis, Université Laval
FluxNet-Canada étudie l'influence du climat et des perturbations sur le cycle du
carbone des écosystèmes des forêts et des tourbières et contribue ainsi à une
meilleure connaissance du rôle de ces systèmes à titre de sources ou de puits de
dioxyde de carbone. Ces travaux ont appuyé les mesures canadiennes en matière de
changements climatiques planétaires.
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Réseau cryosphérique de l'Ouest canadien
http://wc2n.unbc.ca/
Financement de la FCSCA : 2 130 590 $ sur 5 ans
Durée : janvier 2006 -
janvier 2010
Chef du réseau : Brian
Menounos, Université Northern British Columbia
Cette équipe de chercheurs étudie les glaciers de l'Ouest afin de mieux
connaître l'influence du système climatique du Pacifique Nord sur le bilan
massique des glaciers dans les chaînes de montagnes de la Colombie-Britannique
et de l'Alberta. Le retrait de ces glaciers influera sur l'alimentation en eau
des provinces des Prairies.
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Réseau de la stabilité du climat polaire
www.pcsn.ca
Financement de la FCSCA : 5 000 000 $ sur 5 ans
Durée : avril 2005
– mars
2010
Chef du réseau : Richard
Peltier, Université de Toronto
Le réseau d'étude de la stabilité du climat polaire est axé sur les changements
climatiques aux latitudes nordiques élevées. Il comporte quatre grands volets :
les changements climatiques rapides dans les domaines terrestre et
océanographique; la stabilité de la cryosphère polaire, tant les glaces
terrestres que marines; les modes d'oscillation des modèles climatiques dans une
perspective paléoclimatologique; les influences des systèmes tropicaux sur les
changements climatiques sous des latitudes élevées.
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Processus et paramétrisation améliorés pour la
prévision dans les régions froides
www.usask.ca/ip3
Financement de la FCSCA : 2 794
998
$ sur 4 ans
Durée : avril 2006 – mars
2010
Chef du réseau : John
Pomeroy, Université de la Saskatchewan
Ce réseau vise à améliorer la compréhension et la
description des principaux processus hydrologiques superficiels qui influent sur
l'hydrométéorologie dans les régions froides. Des données sont collectées le
long d'un transect constitué de sites de recherche de haute altitude et de haute
latitude dans les Rocheuses et des régions nordiques. Ce travail contribuera à
perfectionner et à valider des modèles météorologiques, hydrologiques et
climatiques et permettra de mieux prévoir les répercussions atmosphériques sur
les ressources en eau et le climat en surface.
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Mise au point d'un modèle canadien climatique couplé de
circulation générale du carbone (MC3G)
www.geog.mcgill.ca/CGC3M/webpage.htm
Financement de la FCSCA : 1 907 617 $ sur 5 ans
Durée : octobre 2001 –
décembre 2007
Chef du réseau : Nigel
Roulet, Université McGill
Le cycle mondial du carbone et le climat sont intimement liés, mais les
mécanismes sous-tendant cette relation n'ont pas été pleinement expliqués. Ce
réseau a élaboré et mis à l'essai un modèle intégré du cycle du carbone,
comportant des éléments terrestres, océaniques et atmosphériques, en vue de son
intégration au modèle couplé de circulation générale (MCCG) du Centre canadien
de la modélisation et de l'analyse climatiques (CCmaC).
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Programme canadien du SPARC
www.atmosp.physics.utoronto.ca/SPARC
Financement de la FCSCA : 3 400 000 $ sur 4 ans
Durée : avril 2006 -
avril 2010
Chef du réseau : Theodore
Shepherd, Université de Toronto
Les processus stratosphériques jouent un rôle important
dans l'évolution du climat. Ils font l'objet d'un programme scientifique
international : Stratospheric Processes and their Role in Climate (SPARC). Le
Canada est l'hôte du secrétariat international du SPARC. Dans le cadre de cette
initiative, des chercheurs universitaires canadiens et leurs vis-à-vis du
gouvernement fédéral (Environnement Canada) ont établi des liens entre le modèle
canadien (du climat) de la moyenne atmosphère et le modèle du climat des océans
d'EC pour réaliser des ensembles de simulations. Les travaux permettront
d'obtenir une analyse continue de l'état chimique et dynamique de la
stratosphère, et les simulations renseigneront sur la relation entre le
rétablissement de l'ozone et les changements climatiques tout en contribuant de
façon importante aux évaluations internationales de l'ozone et des changements
climatiques.
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Modélisation de la chimie planétaire du climat
www.atmosp.physics.utoronto.ca/MAM/home.html
Financement de la FCSCA : 2 190 555 $ sur 5 ans
Complété : janvier 2007
Chef du réseau : Theodore
Shepherd, Université de Toronto
Ce projet a permis de modéliser la chimie climatique planétaire de l'atmosphère
et d'obtenir une capacité correspondante d'assimilation des données.
Environnement Canada (Service météorologique du Canada - SMC) a ainsi obtenu des
données lui permettant d'améliorer son modèle du système climatique et le SMC et
l'Agence spatiale canadienne ont pu disposer d'un système de modélisation de
l'assimilation des données convenant particulièrement bien à la moyenne
atmosphère. Ces modèles de systèmes sont uniques au monde, et ces travaux créent
des possibilités nouvelles et appréciables pour la recherche climatologique au
Canada.
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Prévisions environnementales pour les villes
canadiennes
http://www.epicc.uwo.ca
Financement de la FCSCA : 1 447 000 $ sur 4 ans
Durée : juillet 2006 –
juin 2010
Chefs
du réseau
: James Voogt, Université Western Ontario, et Timothy Oke, Université de la
Colombie-Britannique
Quatre-vingts pour cent des Canadiens vivent dans des villes. Certains facteurs
qui influent sur les conditions météorologiques et climatiques particulières des
villes sont souvent négligés dans les prévisions météorologiques. Ces facteurs
comprennent la disposition des bâtiments, l'étendue de la couverture
imperméable, l'abondance et la structure de la végétation et l'apport humain de
chaleur et d'humidité par la consommation d'énergie et l'irrigation.
En s'appuyant sur l'expérience et les collaborations existantes de chercheurs
universitaires et gouvernementaux dans les centres urbains de Vancouver et de
Montréal, ce réseau conjuguera modélisation poussée, observations à partir de
tours et données de télédétection pour accroître les connaissances sur les
conditions météorologiques particulières de l'environnement urbain. Il devrait
en outre permettre d'améliorer la santé et la sécurité de la population grâce à
la connaissance supérieure des conditions météorologiques particulières de
l'environnement urbain et à la meilleure prévision des dangers liés, par
exemple, à la pollution, aux vents violents, au refroidissement éolien et au
stress thermique.
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